C’est à l’aube de cette nouvelle année que je m’apprête à rédiger quelques lignes sur l’apport d’une médiation familiale fasse au casse tête de la « répartition » des dates clefs de l’enfant lorsque les parents sont séparés…
« Cette période est triste pour moi. Je ne l’ai pas vu depuis 5 ans, vous vous rendez compte ? Je ne connais même pas mon dernier petit fils » me dit une grande mère désemparée à l’approche des fêtes de fin d’année.
« Il ne veut pas voir son fils à Noêl, il ne le fête pas lui. Moi, ça m’arrange, mais vous imaginez l’imagine qu’il va renvoyer à Lucas ? J’ai mal pour mon fils. » me raconte une maman en plein divorce.
« Comment va t-on faire? Nos familles habitent à plusieurs centaines de kilomètres l’une de l’autre, ça n’est matériellement pas possible de faire le 24 dans sa famille et le 25 dans la mienne ! « m’explique un papa en colère.
La période des fêtes de Noël et de nouvel an ravive les émotions, les souvenirs et réminiscences de l’enfance. Lorsque les parents, grands-parents traversent une zone de conflit à ce sujet, il est parfois difficile d’organiser le planning de cette période pour qu’enfants et adultes y trouvent satisfaction.
Une médiation familiale peut permettre d’organiser ces moments. Les fêtes font référence aux croyances, aux valeurs d’éducation et familiales. Faire appel à un médiateur familial peut permettre de définir les souhaits et les priorités de chacun. Dans cet espace neutre, la médiation est l’occasion de retrouver : parole, écoute, inter-compréhension, respect réciproque et dialogue constructif. Mais également, de parler des liens familiaux autour des enfants et de l’importance que représente la relation parentale pour eux.
Ainsi, pourquoi ne pas essayer une médiation familiale pour tenter de trouver des solutions pour : l’anniversaire de l’enfant, ceux des parents, mais aussi des grands parents, frères/soeurs, demi-frères/soeurs, quasi-frères/soeurs, des beaux-parents, les fêtes religieuses, ou tout simplement l’anniversaire du chat !