Skip to main content

Lors du divorce de ses parents, un enfant en âge de discernement peut demander à être entendu par le juge.

Au Tribunal Judiciaire d’Épinal, les Juges des Affaires Familiales ont délégué cette mission aux Médiateurs Familiaux. C’est dans ce cadre que je réalise des auditions de mineurs.

L’audition du mineur par le médiateur familial

Ce moment est parfois stressant mais surtout important pour le mineur. Car il lui est donné la possibilité de s’exprimer sur son vécu, ses ressentis, ses besoins face à la situation de ses parents. Il doit être en capacité de discernement. Concrètement, il doit avoir au minimum 8 ans et être capable de compréhension et pouvoir s’exprimer seul sur son histoire.

Il est particulièrement intéressant que se soit un médiateur qui entende l’enfant car il a une position de tiers dans laquelle il ne peut pas être influencé.

Un temps d’écoute

Quand je rencontre l’enfant, je ne connais absolument rien de son histoire. C’est lui qui va me l’expliquer. Il me raconte alors ses difficultés et ses envies au regard de la situation qu’il vit.  Cet espace-temps lui est dédié. Je l’écoute sans jugement, ni prise de parti. Je l’accompagne dans son témoignage mais toujours avec impartialité et objectivité.

Mon rôle

J’ai un rôle de recueil et de transmission de l’information. Je dois être capable de repérer en quelques minutes les émotions de l’enfant et ses besoins au regard de la situation. Pour effectuer cette mission, je me suis outillée. Puis je réalise un compte rendu qui éclairera le Juge dans sa prise de décision vis à vis de l’enfant.

C’est une mission que j’affectionne particulièrement car en temps que médiatrice, je travaille essentiellement avec les parents. Hors ces auditions me permettent d’avoir le point de vue des Enfants face aux conflits des Parents. Cette mission rend mon approche en médiation plus riche.

L’avocat de l’enfant

Un avocat accompagne toujours l’enfant, il le soutient et protège ses intérêts. L’avocat veille également à ce l’enfant puisse s’exprimer librement et dise tout ce qu’il souhaitait évoquer.

Je vous invite à lire un article supplémentaire qui interroge le rôle du médiateur familial face à la parole de l’enfant :

https://www.cairn.info/revue-journal-du-droit-des-jeunes-2010-5-page-37.htm